Bibliographie

Si vous avez envie d’aller plus loin dans l’information sur le portage, voici quelques livres de références sur le sujet. Certains contiennent également des pas à pas de nouages en écharpe.

Bonne lecture !

Porter bébé, avantages et bienfaits – Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau, éditions Jouvence

Si on le compare à d’autres petits de mammifères, le bébé humain naît dans un état d' » inachèvement  » et de prématurité très important. Cette immaturité explique le grand besoin de contact physique qu’ont les petits d’homme, de jour comme de nuit. Et c’est ce besoin que permettent de combler le cododo la nuit et le portage le jour. La proximité corporelle induite par le portage permet au bébé de se retrouver en  » terrain connu  » (toucher, agrippement, fouissement, odeur, voix…), et permet à l’adulte à la fois d’être sensible aux besoins de l’enfant et d’y répondre très rapidement, souvent sans même que celui-ci ait besoin d’aller jusqu’aux pleurs. Premier livre français sur le sujet, l’ouvrage, nourri d’études et de l’expérience de parents, aborde l’historique du portage, ses multiples bienfaits (confort, lien mère-enfant, développement psychomoteur…) et la façon dont il facilite la vie quotidienne.

Peau à peau, technique et pratique du portage – Ingrid van den Peereboom, éditions Jouvence

De nombreux parents souhaitent avoir un contact plus fort et plus présent avec leurs enfants et ils regardent souvent avec envie ces petits enfants qui ont l’air tellement à l’aise, agrippés au dos, à la hanche ou lovés contre le ventre maternel ou paternel. Ils se rendent alors compte que le portage du bébé est un moyen de communication privilégié et qu’il ouvre effectivement des possibilités de contact magnifiques avec l’enfant, tout en simplifiant de nombreuses situations. Mais comment faire ? Est-ce bon pour lui, pour moi ? Comment cela peut-il affecter notre relation ? Notre quotidien ? Quand, comment porter bébé et quand s’arrêter ? Où trouver des associations qui peuvent m’aider ? Quelles pistes pour conjuguer maternité et vie sociale ? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres que l’auteur apporte des réponses concrètes, fondées sur une vaste expérience et une grande pratique. Avec de nombreuses adresses d’associations pour aller plus loin.

Des bébés bien portés – Spirale n°46, série « La grande aventure de Monsieur Bébé », éditions Eres

Et si nous interrogions le portage, en notre modernité ? Est-il vrai que les bébés humains ont viré de « primates porteurs » (et portés) en « nidicoles » (qui, comme les oiseaux, se développent dans un nid), thèse continuellement reprise du professeur Albrecht Peiper, pédiatre renommé de Leipzig, dès les années 1930 ? Pourquoi porter bébé et comment ? Pourquoi cet engouement actuel – le nombre de pages Internet en témoigne – pour le portage, des écharpes indiennes aux pagnes à l’africaine, des Snugli et autres Tonga aux porte-bébés kangourous ? Quelles sont les vraies qualités du peau à peau ? Pour qui ? Ces pratiques de portage, culturellement marquées, sont-elles vraiment de retour ou simples effets de mode ? Quel lien entre portage, allaitement, cosleeping et tous ces autres phénomènes très actuels autour des bébés et des liens d’attachement ? Mères, sages-femmes, pédiatres, psychologues, psychanalystes, anthropologues portent sur le portage dans ce numéro de Spirale un regard critique.

Porter mon bébé – Cécile Cortet, Céline Guerrand-Frénais, Anne-Sophie Bost , éditions Minerva

Le portage des bébés est pratiqué dans toutes les cultures, de diverses façons. Des études montrent que le peau à peau et le maternage sont essentiels pour la survie et le développement du bébé. Porter son enfant est une façon d’en prendre soin. Pourquoi l’enfant a-t-il besoin d’être porté ? Combien de temps ? Comment respecter au mieux son corps et celui de la personne qui le porte ? Cet ouvrage propose de découvrir ou redécouvrir les bienfaits du portage, notamment au niveau anatomique ou physiologique, ainsi que les techniques. Illustré de plus de 350 photographies couleur, ce livre a pour but d’offrir un maximum d’outils pour choisir un porte-bébé, utiliser une écharpe de portage et permettre aux parents de trouver l’installation qui leur convient le mieux. Les principaux nouages sont expliqués et photographiés pas à pas. De nombreuses situations sont évoquées, et permettent par exemple de porter facilement des jumeaux, ou lors d’une grossesse.

Le Portage en écharpe – Anne Deblois, Isabelle Brachet-Torres, Sophie Léveil, Jean-Pierre Duval – Editions Romain Pages

Les techniques ancestrales de portage, utilisées encore aujourd’hui partout dans le monde privilégient le bien-être de l’enfant. Le nouveau-né retrouve la chaleur, l’odeur, la voix de celle qui l’a porté pendant neuf mois. Il est rassuré par un contact peau à peau avec le corps de son porteur. Les liens d’attachement de la maman mais aussi du papa peuvent être favorisés par le fait de porter son bébé apaisé tout contre soi. Sur un plan physique, les écharpes en coton tissées en sergé croisé permettent à la fois souplesse et la résistance du tissu. Contrairement aux porte-bébés classiques où le bébé est suspendu et repose sur ses parties génitales, l’écharpe permet d’ajuster au plus juste les tensions du tissu pour un maintien optimal du bassin, du dos et de la nuque du bébé. De plus, le porteur est libre de choisir et de faire évoluer la position et le nouage qu’il veut adopter au fur et à mesure que bébé grandit. C’est en association avec Isabelle Torres, la créatrice de la marque Kubeba, qu’une jeune maman, Anne Deblois, adepte de l’écharpe de portage, a voulu en faire valoir les bienfaits et guider les parents (grands-parents, frères et soeurs, personnel de la petite enfance) pour porter un bébé en écharpe. Accompagnées de Sophie Léveil, chiropraticienne, qui porte un intérêt certain à l’accompagnement des femmes enceintes et des nouveaux nés, elles vous font découvrir l’écharpe de portage, ses avantages, les bases du portage, et sept façons de porter un bébé (sur le ventre, la hanche et sur le dos). Les 150 photographies permettent au lecteur d’avoir des repères et de réaliser les différentes étapes de nouage de l’écharpe. En fin d’ouvrage, détachez les fiches mémo, idéales à garder sur soi pour les premières sorties avec bébé.

L’art de porter bébé, nouages et positions – Manuella Favreau, éditions La plage

Un guide pour apprendre, pas à pas et en photos, à réaliser les différents nœuds de portage avec des écharpes en maille ou en toile.L’auteur, sage-femme et formatrice, présente les nœuds et positions à privilégier en fonction de la physiologie de l‘enfant, son poids, les activités du porteur ( à la maison, en travaillant, en randonnée…)Un bébé bien porté c’est plus de liberté, plus de complicité… et le porter dans une écharpe quel bonheur !

Un petit noeud et puis s’en va – Ingrid van den Peereboom – Publication numérique, Tout près de moi

Un petit nœud et puis s’en va  est le résultat de quatre d’années de collaboration avec le magazine Grandir Autrement, de 2007 à 2010. Ces textes, riches de nombreux témoignages de parents expérimentés et de professionnels,  paraissent enfin, facilement accessibles, en un seul recueil.

Materner, du premier cri aux premiers pas – Blandine Bril et Silvia Parrat-Dayan, éditions Odile Jacob

Vous êtes désemparée face aux injonctions du pédiatre ou de belle maman ? Vous doutez de « faire comme il faut » avec bébé ? Lisez cet ouvrage érudit qui ne propose aucun conseil (c’est parfois frustrant…) mais dresse un portrait dans le temps et l’espace des pratiques en matière de maternage et de puériculture. Du Pérou à la région parisienne, de L’Ouzbékistan au Mexique, on découvre qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises pratiques, mais des gestes qui font sens dans un environnement donné, tel l’emmaillotage (pour protéger du froid, réguler le sommeil de bébé), le portage (qui permet à la mère de continuer son travail) ou le co-sleeping (nécessaire lorsque la famille vit dans un espace restreint, mais aussi facteur de cohésion familiale).
Si certaines façons de faire se retrouvent dans des cultures et des époques différentes, par exemple le bercement, c’est grâce au bon sens des mères plus qu’aux recommandations, fluctuantes, et parfois effarantes, des médecins, psys et autres pseudos experts. Alors que toutes les études expérimentales (et l’expérience des parents !) montrent l’efficacité des bercements pour calmer bébé, Van Swietten écrivait en 1763 « ce ballotement (…) fatigue inutilement leur cerveau (…) il peut y causer les plus fâcheux effets ». Aujourd’hui encore, il se trouve toujours une tante pour déconseiller cette pratique qui donnerait « de mauvaises habitudes au bébé ». Ce livre invite à déculpabiliser et à faire selon son ressenti…dans l’intérêt de l’enfant ! (un chapitre de 40 pages sur le portage)

Le concept du continuum, à la recherche du bonheur perdu – Jean Liedloff, éditions Ambre

L’auteur y dénonce les théories ou pratiques occidentales visant à séparer très tôt le nourrisson de sa mère. Au contraire, Jean Liedloff cherche à démontrer la nécessité de conserver le contact physique mère-enfant jusqu’à ce que l’enfant s’en détache tout seul. La principale justification est qu’un nourrison qui passe neuf mois au contact permanent avec sa mère ne peut être enlevé du jour au lendemain de sa présence. Au lieu d’isoler l’enfant dans une chambre à part dans un lit sans vie, l’auteur propose de le laisser partager la vie de la mère tant qu’il le réclame. En effet, selon l’auteur, lorsqu’il apparaît au monde, l’enfant a besoin d’être rassuré sur sa propre existence et sur l’amour qu’il reçoit. Alors qu’il ne peut conceptualiser ce besoin, l’enfant ressent l’absolu nécessité d’être entouré à chaque instant comme il le fut dans le ventre de sa mère. L’auteur conseille que l’enfant soit ainsi constamment porté par la mère pour découvrir le monde à travers elle. Peu à peu, l’enfant appréhende ainsi ce qui l’entoure en toute sécurité. Lorsqu’il sera assez confiant en ses capacités, il quittera de lui-même sa mère pour explorer son environnement. Néanmoins à chaque instant, il sait qu’il pourra revenir vers sa mère s’il en ressent le besoin. L’auteur fonde principalement sa démonstration sur le témoignage de son vécu dans la jungle amazonienne au contact de tribus (les Yekwanas et les Sanemas) dont elle trouva les membres particulièrement épanouis et heureux.

La peau et le toucher, un premier langage – Asley Montagu, éditions Seuil

Pourquoi notre culture occidentale prohibe-t-elle l’usage du toucher dans les relations sociales ? Quelles sont les répercussions de cette véritable amputation sur le comportement et la personnalité des individus ? Ashley Montagu, en s’aidant des données de la psychologie animale, de l’ethnologie et de la sociologie, dresse un noir tableau de notre civilisation du non-toucher. Mais, de façon constructive, il évoque aussi ce que le toucher pourrait apporter non seulement au nouveau-né à qui il est indispensable, mais aux rapports parents-enfants, à la relation de couple et à toute notre vie sociale. Montagu est alors un avocat convaincant et son ouvrage constitue un véritable plaidoyer pour une réhabilitation du toucher.

L’homme est un singe comme les autres – Emmanuelle Grundman, éditions Hachette pratique

Utilisation et fabrication d’outils, rire et sourire, langage, tromperie, morale, conscience de soi, culture, guerres, intercommunautaires, enseignement… Les barrières qui avaient été érigées entre l’homme et les autres animaux tombent les unes après les autres, depuis que les scientifiques s’intéressent de très près aux grands singes. Les portraits croisés pleins d’humanité animale mais aussi d’animalité humaine, à travers les photos de Cyril Ruoso et de Dominique Fontenat, nous dévoilent la face méconnue de ces  » cousins  » en voie de disparition. Au fil d’un texte passionnant où se mêlent anecdotes, découvertes et expériences de terrain, toutes plus étonnantes et fascinantes, Emmanuelle Grundmann, primatologue et auteur, nous fait comprendre combien l’origine de nos comportements et compétences est ancrée dans le monde des primates. Si l’homme n’était finalement qu’un grand singe presque comme les autres ? Un livre inédit et bouleversant, avec près de 200 photos, qui se veut un plaidoyer et un cri d’alarme sur la disparition programmée des grands singes et sur l’urgence de les sauver.

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